Je me lance ... sans filet !!!

Et voici un chapitre supplémentaire ! Bonne lecture !

Chapitre VIII.

Tandis qu’il conduisait, il repensait à la toute première fois où il avait rencontré les filles qu’il avait très vite considérées comme les siennes.
L’aînée, une adorable petite brunette aux grands yeux marron prénommée Nadia l’avait très vite conquis par sa vivacité d’esprit et sa gentillesse. Bien sûr comme parfois dans cette situation, elle avait essayé de l’éprouver voyant jusqu’où elle pouvait aller. Il y avait eu aussi quelques frictions au moment de son l’adolescence. Mais finalement dans l’ensemble, leur entente était bonne. D’ailleurs chaque année, elle lui envoyait une carte pour la Fête de Pères qui avait le don de l’émouvoir à un point indescriptible. Beaucoup de souvenirs se rappelaient à lui. Comme cette fois où ils se promenaient tous les trois dans la campagne : la petite fille voyant un arbre lui avait demandé pourquoi il poussait à l’envers. En fait, il s’agissait d’un arbre dépouillé de ses feuilles au pied duquel grimpait du lierre. Comme ils avaient ri ce jour-là.
Elle avait toujours pu compter sur lui autant que sur sa mère, lors des épisodes difficiles de sa vie. Il est vrai que la vie ne l’avait pas ménagée et qu’elle avait connu des moments vraiment très pénibles durant sa courte existence : elle n’avait que trente ans après tout. Elle était partie vivre en Suisse il y avait presque dix ans maintenant, voulant tenter sa chance à l’étranger mais sans trop s’éloigner. Au début, elle appelait sa mère tous les jours : ce qui amputait sérieusement son budget. Elle continuait de le faire mais de façon légèrement plus espacée maintenant. Et puis l’une comme l’autre avaient accès à Internet à présent : c’était bien plus pratique et surtout bien plus rapide. Depuis neuf ans elle était mariée à Mickaël, un homme très gentil, chaleureux, serviable et drôle qu’elle avait rencontré peu de temps après son arrivée. Ils avaient deux filles, des jumelles dizygotes : Laura et Chloé âgées aujourd’hui de huit ans et demi. Ils étaient vraiment très heureux ensemble et menaient une vie paisible dans un charmant petit hameau, loin du tumulte de la ville. Comme quoi, se dit-il, le soleil finit toujours par revenir. Ils étaient ravis que leur fille ait enfin une vie heureuse après tous les tourments endurés. Ceci étant dit, elle ne s’était jamais plainte de rien, préférant faire face aux problèmes et prendre la vie à bras le corps avec cette incroyable faculté à rebondir qu’était la sienne.
C’était incontestablement une sacrée battante.

je te demande pardon pour la non lecture de ton récit!!!
mais je vais le copier en .doc et le lirais entièrement, quand. je ne sais!!
Bises ma Très Chère Babou!!

D'autant que c'est dé-li-cieux !!! Bon appétit !!! Et ... encore et toujours merci à mes fidèles lectrices !!!