Je me lance ... sans filet !!!

Ben alors quoi, on n'est pas mercredi aujourd'hui ???? Shocked

Babou ! Babou ! Babou !!!!

Je suis partie tellement vite ce matin, que j'ai totalement zappé !!! Voici donc la suite et bonne lecture :

Chapitre XI.

Leur benjamine avait depuis peu terminé ses études dans une école de stylisme. Elle avait eu l’opportunité de trouver un travail d’assistante au service marketing des collections d’une grande maison de couture.
C’était le premier barreau de l’échelle. Depuis qu’elle était petite, elle n’avait jamais varié dans son choix professionnel : le monde de la mode. Il était tellement évident pour eux qu’elle vivrait de son don pour le dessin, d’une manière ou d’une autre. De nombreux choix de carrière s’étaient proposés à elle mais bien qu’intéressée par d’autres façons d’exploiter son talent, son amour des vêtements l’avait emporté.
Elle habitait un appartement meublé en banlieue car les loyers parisiens étaient hors de prix. Sa mère lui avait fait cadeau de sa première moto, après une révision minutieuse : Mélissa également avait attrapé le virus de la moto et ce depuis très jeune. En plus de lui plaire énormément, ce moyen de locomotion lui simplifiait grandement la vie à Paris. Comme ses parents, elle rêvait de posséder un jour une de ces superbes motos américaines au moteur si singulier.
Ils prirent le petit-déjeuner à l’hôtel, flânèrent encore un peu en ville et enfourchèrent leur engin pour rejoindre la capitale. Ils y retrouveraient leur fille en fin de journée après son travail.
Chemin faisant, elle se remémorait l’arrivée dans sa vie de son dernier « bébé ». Après avoir donné naissance à deux enfants aussi chevelus que des poupons de plusieurs mois déjà, elle avait été déboussolée en voyant apparaître la tête de sa dernière fille, ornée de quelques cheveux épars. Il lui sembla dans un premier temps qu’elle fut chauve et Sergio lui montra, en les soulevant un par un, que leur enfant possédait bien un semblant de chevelure blonde. Comme ils avaient été émus de cette naissance. Ce bébé concrétisait l’amour qu’ils se portaient et qu’aucun mot pour le définir ne trouvait grâce à leurs yeux, tant ils semblaient dérisoires. Son amoureux avait des larmes d’émotion plein les yeux au moment de couper le cordon ombilical et elle aussi, en le regardant faire.
Mélissa fut gâtée, aimée et protégée par sa grande fratrie : privilège d’être la petite dernière. C’était une enfant facile à vivre, souriante et généreuse. Par contre, elle se vexait assez rapidement. Comme cette fois où Sergio et Nadia parlant de « matière grise », elle en demanda la signification et sa sœur aînée lui répondit qu’il s’agissait d’une chose qu’elle ne posséderait jamais. Du coup, froissée, elle fondit en larmes, ne comprenant pas qu’ils lui avaient fait une blague. Un autre jour, son père très facétieux, lui avait fait peur alors qu’elle tenait une banane à la main. Elle sursauta tant que lorsqu’elle voulut croquer le fruit, la frayeur passée, il était tombé à terre faisant le bonheur de la chienne qui passait par là. Tout le monde avait ri de sa moue tellement cocasse. Là encore, elle se renfrogna, dépitée d’être la cause de leurs rires. En grandissant tout de même, elle ne se vexait plus aussi vite. Parfois même, elle riait de ses propres bévues.
Ils arrivèrent aux abords de la capitale peu après l’heure du déjeuner, comme ils l’avaient prévu. Cela leur permettait d’éviter la foule au moment de choisir le restaurant qui les tenterait. Ils optèrent pour un établissement au charme désuet qui proposait un menu alléchant à base de fruits de mer, dont ils étaient décidemment très friands. Ils prirent le temps de savourer ce succulent déjeuner et allèrent ensuite se promener sur les quais de la Seine, délaissant pour quelques heures leur moto. Leur fille les rejoignit dans un charmant petit bistrot, découvert au détour d’une ruelle. Ils la pressèrent de question sur son travail et sur son adaptation à la vie parisienne.
Il est vrai qu’arrivant d’un petit village provençal, le changement avait dû être de taille pour elle. Mais ainsi qu’elle leur expliqua, elle avait fini par trouver ses repères dans cette métropole et adorait son job. C’était bien là l’essentiel, après tout. Les consommations bues, les deux motos s’ébranlèrent en direction de l’étape finale de leur parcours. Ils garèrent les engins dans le garage attenant à l’immeuble. L’appartement de leur fille était sobrement meublé mais décoré de toutes sortes d’accessoires relatifs à la mode et de quelques croquis faits de sa main. Elle leur cèderait la chambre pour la nuit, se doutant que le confort du canapé-lit après autant de kilomètres parcourus se révèlerait bien aléatoire. Elle leur offrit de prendre l’apéritif sur le balcon, afin de profiter encore un moment du soleil couchant. Ils évoquèrent quelques souvenirs et parlèrent abondamment du voyage. Mélissa leur fit promettre de ramener de nombreux clichés. Elle avait prit soin de remplir son frigidaire des denrées préférées de ses parents et leur confectionna un dîner royal. La soirée fut très agréable, empreinte de tendresse et de chaleur. Ils se couchèrent assez tard, voulant profiter pleinement de leur petite dernière.
Le lendemain matin, l’odeur du pain grillé et du café les réveillèrent. Mélissa avait préparé un petit-déjeuner gargantuesque à leur intention. Ensuite, il fallu bien se résoudre à appeler un taxi afin de se rendre à l’aéroport. Pendant qu’ils attendaient au pied de l’immeuble, ils remercièrent leur fille pour son accueil et renouvelèrent leur promesse de lui rapporter de merveilleuses photos des différents endroits visités. De son côté, elle promit de prendre soin de leur moto. Le taxi arriva enfin. Après un dernier baiser à Mélissa, ils s’y engouffrèrent.

A mercredi prochain !!!

Prix Fémina Nombre de messages : 2310 Date d'inscription : 07/06/2007

La vie de la famille Babou est ryhtmée par les repas au resto ! Ah ! ce qu'on doit y être bien !

Non, moi ce que j'ai apprécié, c'est le réveil matin avec l'odeur des petits pains grillé !!! cheers

Merci Babou, à mercredi prochain la suite...

La famille Babou & Cie adooooooooore le bien manger et le bien boire !!! ravie que ma saga vous plaise toujours autant !!!

Tu en doutais Very Happy

Heu ... non, puisque voue êtes au rendez-vous chaque mercredi ! La semaine prochaine : suite et fin ! Et comme ça, Claudy pourra donner son avis, puisqu'elle a déjà tout lu !!! Privilège de l'âge !!! Je rigole, ma Claudy, toi & moi savons bien pourquoi tu l'as eu avant tout le monde !!! Je me languis de savoir ce que tu en as pensé !!!

Et nous voici arrivées au terme de l'histoire ! Bonne lecture pour ce dernier chapitre ! Maintenant, dès qu'elle aura un petit moment, Claudy pourra donner son avis, elle qui a déjà tout lu !!!

Chapitre XII.

A l’aéroport, une fois les formalités d’embarquement accomplies, ils décidèrent de s’offrir un dernier verre sur le sol français. Ils essayaient d’imaginer ce qui les attendait de l’autre côté de l’Atlantique. Ils étaient impatients et excités comme des enfants.
Une voix les rappela à l’ordre : l’heure de monter dans l’avion était arrivée.
Après une dizaine d’heures de vol, ils atterrirent enfin à Los Angeles.
A l’extérieur de l’aéroport américain, l’organisateur les attendait afin de les conduire à l’hôtel. Il y avait déjà beaucoup de monde. Leur groupe se composait d’une quarantaine de motards environ. Arrivés à l’hôtel, une surprise les attendait : un choix impressionnant de Harley étaient garées sur le parking. Le départ du circuit était prévu pour le lendemain matin mais chacun se devait de décider avec laquelle il voyagerait pendant ces deux semaines inoubliables. Une fois les motos attribuées, l’organisateur leur proposa comme mise en bouche, de faire un tour panoramique des plages californiennes avant de prendre un peu de repos. L’idée fut accueillie avec l’enthousiasme que l’on devine.
Après cette merveilleuse promenade, ils se régalèrent d’un buffet à l’hôtel et passèrent leur première nuit sur le sol américain. Tout le groupe se retrouva le lendemain matin autour d’une grande table jonchée de victuailles diverses. Ils allaient à présent se lancer à la conquête du grand ouest, autant ne pas le faire le ventre vide. L’organisateur arriva, les salua, s’assura que rien n’avait été oublié et les invita à enfourcher les motos pour cette fantastique aventure. Un tonnerre d’applaudissements se fit entendre et chacun se dirigea vers son engin.
Il la serra contre lui, lui redit combien il était heureux de cette escapade en amoureux et l’embrassa. Ils grimpèrent sur la Harley de leur choix.
La troupe se dirigea vers la route qui devait les emmener jusqu’à leur première étape : la célèbre oasis de Palm Spring, à l’issue de la traversée du désert de Mojave situé dans le sud-est de la Californie.
Lovée derrière son amoureux, elle lui glissa à l’oreille :
« Comme tout cela est excitant. J’ai l’impression d’être une adolescente. Allons-y, démarrons et à nous l’aventure ! »
Il se retourna et lui répondit :
« Moi aussi, je me sens rajeunir d’un coup. Mais tu sais, en fait …
Y’a pas d’âge pour tailler la route ! »
Tout à son bonheur, il fit démarrer la moto et ils s’élancèrent vers un nouveau chapitre, assurément sensationnel et inoubliable, de leur histoire.

Fin.

Wouaaaaaaaaaaah ! cheers

Il n'y avait même pas besoin d'happy end, puisque toute l'histoire n'est que bonheur, mais ça finit quand même drôlement en happy end !!!

J'ai passé un merveilleux moment en ta compagnie, tous les mercredi ma Babou ! J'ai adoré te lire ! I love you

Merci, ma Corynn !!! Mais bon, j'ai extrapolé ... pour certaines choses Cela dit, les sentiments de l'histoire sont bien réels, eux !!! ravie que cela t'aies plu !!!

Encore merci et bravo Babou !!!

Merci à toi Maddy ! Ainsi qu'à tous ceux et toutes celles qui ont pris le temps de me lire ...

Ma Babou, tu sauras tout ce que je pense ... ( il est à côté de moi, sur mon bureau ) mais il te faudra attendre le week-end , comme je te l'ai dit ! demain, c'est une journée qui risque de n'être pas triste, encore !!

Vivement ce w-e, alors !!! Bon courage pour ta folle journée, ma Claudy !!!

Invité

je n'ai pas encore lu ce que tu n'as transmis Evil or Very Mad

veux-tu accepter mes excuse?? Shocked

mais je te promet que je vais copier tout cela et l'insérer sur le gsm, alors lorsque nous aurons + de 9 heures de vol je te lirais!!!!!!!!
mais ce n'est pas certain Evil or Very Mad

je n'ai pas encore lu le livre de Corynn alors laisse moi le temps..............!
bon Dieu que le temps passe vite lorsque nous n'avons plus rien à faire!!Bise Ma Babou i!!

Tu es tout excusé, mon joli !!!

Je l'ai lu ce matin, je me lève très tôt, ce que je n'avais pas encore lu. J'ai beaucoup aimé cette aventure ! Dommage que tu ne nous raconte pas plus sur leur voyage en moto ! Bravo ! Very Happy

Parce qu'on ne l'a pas encore fait ! Du reste, notre compte en banque ne nous permet pas encore d'avoir la Harley ! J'aurais pû imaginer et me renseigner, mais j'étais un peu juste au niveau du temps ! Merci de m'avoir lue, Elena !

Babou considère que c'est fait ! ça arrive ... avant de me coucher ce soir !

Y ‘ a pas d’âge pour tailler la route

Ce titre, à lui tout seul, est évocateur de mystères, d’aventures, de non dits, mais quand on se laisse aller au fil des pages de cette lecture, de cette histoire de vie, nous ne pouvons nous empêcher d’avoir de l’affection, de la tendresse pour ces deux là, pour ce couple tellement uni, qui ne font qu’un, puisque d’un regard la communion se fait et dont les mots sont devenus inutiles entre eux.

C’est de l’amour avec un grand A, dans une famille recomposée et qui a su trouver le chemin du bonheur avec leurs enfants, les contraintes et les joies familiales.

Il y a de l’humour, une certaine joie de vivre qui transperce également les mots … mots qui deviennent parfois inutiles devant cette fusion de deux êtres qui ont su se trouver et qui étaient fait l’un pour l’autre. Deux âmes sœurs …

Il y a aussi du rêve … et de l’espoir … et avec ça, nous ne pouvons que leur souhaiter une très longue vie de bonheur et surtout d’amour.

Babou, à travers ces lignes que tu as bien voulu nous confier, nous laissant pénétrer au plus profond de vous mêmes, c’est un cadeau que tu nous as fait. Ton manuscrit, je l’ai lu et je l’ai relu ce tantôt, et j’ai l’impression d’avoir poussé une porte qui ouvre sur un univers de douceur et de plénitude.

Merci Babou. Je t’embrasse très fort.

Merci ma Claudy !!! Tu as tout dit, car c'est exactement ce que l'on vit depuis presque 18 ans ... Sergio est vraiment mon âme soeur, comme je suis la sienne et à propos de mots inutiles entre nous, pas plus tard que lors du déjeuner ce midi, nous n'avons pas échangé une seule parole mais au bout de deux minutes, nous étions écroulés de rire car notre dialogue muet était très drôle et les enfants sont restés tout bêtes devant notre fou-rire !!! C'est tout le mal que je peux souhaiter à mon prochain : trouver LA personne avec qui partager tout cela !!! Encore mille mercis à vous toutes de m'avoir lue !!!

C'est très beau ce que tu écris sur l'histoire de Babou et de Sergio, Claudy ! Je trouve cela très juste aussi. queen

Excellente, ton histoire de fou rire, Babou ! Laughing

Oui, Claudy a su trouver les mots justes !!! J'en suis encore toute chamboulée !!! Tu sais, Corynn, cela nous arrive souvent et c'est rien que du bonheur !!! Nous pourrions devenir muets, que rien ne changerait la donne !!!

Je ne pouvais vous quitter sans mettre la photo de couverture !!! Sergio et moi petits, photo prise par sa maman (lui 7 ans et moi 8 !) Ne sommes-nous pas a-do-ra-bles ???

https://servimg.com/view/14491559/2

Bonjour Babou, bonjour tout le monde.
Ici ciel voilé et soleil.
Sur le photo vous êtes vraiment adorable et tu est très mignonne en plus, une vraie princesse.

» A Mélie sans mélo
» métro, sans boulot ni dodo
» Mai sans rose, rend l'âme morose.
» Concours Poètes sans frontières / Poètes de l'amitié