En ce moment j'écris un roman surtout fantastique et donc voilà si ça vous intéresse.
Extrait Chapitre 12 :
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Timişoara, ville-capitale de la région du Banat, en Roumanie, est composée de quelques 65000 habitants, dont les origines sont diverses. Connue pour être une des premières villes comprenant un tramway urbain électrique et à chevaux, elle est à l’origine de la Timișoreana, une bière connue dans le monde et exporté depuis que la première brasserie a ouvert ses portes au cours du XVIIIème siècle. Bordé par les monts Poiana Rusca, elle jouit d’un climat continental et d’un flux légèrement méditerranéen, assurant des hivers moins rigoureux.
Trois semaines s’étaient écoulé depuis les dernières attaques d’une bête qui d’après les témoignages, faisait la taille de deux fois un homme. A chaque passage, il ne laissait que mort, sang et destruction. Et à chaque fois, une semaine avant l’attaque, des familles étaient pour ainsi dire prévenue qu’ils étaient les prochaines proies : par la pose d’une tête de loup devant la porte de la maison de la famille ciblée. L’identité de celui qui pose cette tête n’a jamais été révélée. Au cours des derniers mois, certaines familles ont essayé de s’échapper mais leur volonté faiblissait toujours aux abords de la ville. Comme si leurs envies de s’échapper étaient annihilés par un profond désespoir. Certains l’expliquent par de la magie noire. Pourtant la ville ne s’est pas dépeuplée, elle semble toujours rayonnante, en pleine contradiction des événements. Il devrait y avoir une tête de loup quelque part en ce jour, pourtant aucune découverte n’a encore été attestée.
Deux personnes encapuchonnées arrivèrent à l’entrée de la ville, qui commençait alors à s’éveiller : les ouvriers affluaient de partout, partant travailler dans leurs usines manufacturières. Les marchands mettaient en place leurs points de ventes : fruits et légumes frais, produits de tous les jours, bouquinistes etc… Les deux inconnus passèrent dans l’allée principale, sans se détourner et ne montrant pas leur visages à découvert. Passée la place de la victoire, ils prirent une rue étroite et déserte, en direction de la cathédrale orthodoxe Trei Ierarhi. Un mendiant était là, affalé par terre, une bouteille d’alcool vide fracassé à ses pieds. Il s’était relevé à la vue des inconnus et fît l’aumône alors. Il tendait ses mains couvert de crasse, sa barbe hirsute et ses cheveux gras. Les deux inconnus ne s’en occupèrent même pas et passèrent leur chemin. Mais le mendiant, frustré d’être ainsi ignoré bien qu’il en avait l’habitude, tira sur les vêtements de l’un d’eux. Proche d’une soutane, ses vêtements tombèrent dans la crasse des rues pavés et souillées. Le mendiant écarquilla les yeux en voyant que la peau du visage était grise. Ses yeux qui n’étaient que de minces fentes telles des yeux de félins étaient rouges, et sa cornée d’un noir profond. Cette créature ouvrit sa bouche d’un rictus mauvais et dévoila une rangé de dents aiguisés, dont l’alignement était aléatoire. De sa main il prit au cou le malheureux qui se sentait soulevé d’une telle force qu’il en eut le souffle coupé. Sa vue se brouillait mais il vît pourtant nettement les yeux de la créature se rapprocher, sa tête n’était alors qu’à quelques centimètres. Il se sentît faiblir et son sphincter se relâcha, des larmes coulèrent sur ses joues crasseuses et il émit un sanglot. Ses yeux se noyaient en lui, il se sentait extirpé de son corps, comme si on tirait son âme hors de lui. Les minces pupilles de la créature semblaient disparaître, comme le reste de son œil. Puis il entendit un bruit étouffé, comme un plop et l’horreur se dessina encore plus sur son visage, les orbites s’étaient comme vidé et il vît des lumières chatoyantes au fond. Ces lumières convergèrent pour former des systèmes planétaires et étoiles. Arraché à lui-même il sentît son âme plongé dans ses orbites et c’était la fin. Les yeux du mendiant éclatèrent comme des fruits secs, et la créature relâcha le cadavre inerte avant que ses yeux ne reprirent place dans leurs orbites.
- Nous n’avons pas le temps pour ces frivolités. Il nous faut nous hâter. Commenta l’autre créature.
- Saïgon, je ne pouvais le laisser envie et tu le sais, il aurait colporté ce qu’il a vu. Et c’est intolérable.
Saïgon n’émit aucun mot. Il marcha en direction de la cathédrale, suivi de près par Rheydon – Ainsi s’appelait-il – qui s’était rhabillé. Il ouvrît les deux grandes portes à battant de bois et ils s’y engouffrèrent, avant que la porte ne claque dans un bruit assourdissant.
Gahikiel huma l’air humide avant d’étouffer un éternuement. Il piqua vers l’entrée de Timişoara, suivi de près par ses deux amis. Il avait conversé la veille avec ses compagnons pour établir un plan d’attaque. Il leur fallait trouver un moyen de dénicher la tanière du ou des Loup-garous.
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Si cela vous intéresse j'ai les pdf de ce que j'ai déjà écrit et selon les retours je mettrais les liens des chapitres suivant ici même en éditant le message. Et bien sûr vous pouvez commentez comme vous voulez, en n'omettant pas le chapitre souligné dans votre critique. Merci
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Prologue : mediafire.com/?2li55n2b1bopbf1
Chapitre 1 : mediafire.com/?tdxie51fcfxvp77