Viens Clara, on y va.

Bonjour.

Voilà, j’ai terminé le roman de Joelle.

Qu’en dire ? Certes, beaucoup.

D’abord, félicitations pour la performance intellectuelle.

Ensuite, sur un plan moins littéraire, il faut saluer le courage d’une femme meurtrie autant dans sa chair que dans son esprit, par une maladie dangereuse.

Il aurait été facile pour Joelle de se désespérer, mais c’est mal la connaître.
Elle nous invite en fait, par le biais de cette vision décalée ( c’est une ourse qui écrit ), à une formidable leçon de Vie, avec un « V » majuscule.

Bien entendu, les moments de désespoirs sont là, mais cette Vie, cette formidable envie d’avancer est omniprésente. C’est certainement l’un des facteurs de la victoire.

Puis, il faut reconnaître qu’il n’est pas facile de parler de cette chose là. Des détails de l’ordre de l’intimité et de la féminité sont certainement difficiles à mettre par écrit. Mai ici, nul exhibitionnisme, ni voyeurisme, certes non ! Avec des mots simples et une grande pudeur, Joelle montre ici son combat contre la maladie, mais aussi contre l’indifférence de certains membres du corps médical. On va me dire qu’ils sont surchargés de boulot, c’est sûrement vrai, mais un seul sourire, juste un seul petit sourire aurait été le bienvenu dans toutes cette paperasserie « soviétoïde » ! Ce sourire n’aurait duré qu’un seul instant, mais aurait fait beaucoup pour Joelle.

N'oublions pas Clara, une des héroïnes, qui par sa présence, ses encouragements, ses remarques bien senties et surtout sa tendresse envers son humaine, a indubitablement contribué à la guerison.

Bon, enfin, notre écrivaine a gagné, c’est l’essentiel. Et nous, nous avons gagné non seulement une auteure de talent, mais aussi un exemple à suivre dans d’autres combats que nous serions peut-être un jour contraints de mener.

J'en ai parlé sur un autre topic et je rejoins les autres pour dire que le livre est superbement écrit et redonne le moral ! Bravo Joëlle !

A tous, merci pour vos mots, vos phrases, pour votre chaleur, votre générosité, votre amitié, votre présence
j'en ai les larmes aux yeux, et je ne sais plus quoi dire ...

merci Babou, merci pour ton commentaire.
j'ai longtemps craint que l'introduction d'une peluche soit ressenti comme trop décalé dans cet univers grave qu'est le cancer. mais très vite, j'ai perçu la nécessité de temporiser les moments graves par ce côté ludique. De plus, vous savez tous que Clara existe vraiment. Rien n'est inventé dans cet ouvrage, excepté bien sûr les dialogues avec elle. Mais , oui, elle est venue tous les jours avec moi, dans son sac rose ; et oui, elle a toujours été à mes côtés, de jour comme de nuit, avec sa truffe tendre, ses pattes douces et ses prunelles à l'éclat noir qui n'appartient qu'à elle.
Elle mérite bien que son nom soit en haut de la couverture !

Corynn, Claudy, je vous ai fait un MP à chacune la semaine dernière à ce sujet. Si vous ne l'avez pas réceptionné, dites le moi, je vous le reexpédie ce soir même !