Amour et tendresse, de Marie-Claude Marty, alias Claudy

J'ai écrit un commentaire sur le recueil de Claudy sur le forum d'Ecrivain en Herbe, et elle me demande de le copier-coller ici également. Alors, voici pour les écrivains de La lampe, qui ne vont pas sur le forum d'Eva, à propos du dernier recueil de poésie de notre Claudy : Amour et Tendresse.

Je précise que j'ai fait exprès d'écrire "la" (au singulier) et "disparitions tragiques" (au pluriel), parce La disparition tragique est un tout et un seul, mais l'histoire de notre Coco est faite de plusieurs disparitions tragiques, alors, je n'ai pas réussi à ma décider si je mettais le singulier ou le pluriel. D'où "la disparitions tragiques".

Amour et Tendresse, tout une attente de douceur et de joie de vivre juste en lisant le titre qu'un angelot joufflue nous souffle à l'oreille. Amour et Tendresse, une promesse de bonheur, de moments heureux, d'épilogues merveilleux. Amour et Tendresse...

Marie-Claude a réussi là un tour de force, celui des paradoxes. Oui, c'est vrai, tous ses poèmes sont d'amour et de tendresse ; mais ils sont également dénonciation du vide et de la disparitions tragiques. Ils sont tournés vers un homme, Son homme ; mais également vers une Dame, La mort. Ils sont calme et paix de l'âme ; mais également cris de rage et d'impuissance. Ils sont tourbillons de la vie ; mais également attente de l'au-delà. Ils sont rêves et merveilles ; mais également horreur et douleurs. Ils sont ensemble et toujours ; mais également arrachement et solitude. Ils sont ce qu'est la vie de notre Marie-Claude, également Amour et Tendresse.

J'ai aimé la place des enfants dans ces poèmes, celles des chiens, des oiseaux, de la nature, des amis. Willy n'y a pas de place à proprement parler, il prend toute la place. Il est l'âme des mots, le cœur du livre, la liberté des rêves, la plume de la main, l'encre des yeux de sa Claudy. D'ailleurs, ne lui disait-il pas : "Je serai tes yeux" ?

Ce recueil prend à la gorge. Il pourrait être souffrance, il n'est qu'amour. Il pourrait être absence, il n'est qu'accompagnement. Il pourrait être haine, il n'est que tendresse. Il pourrait être écrit par la grande Faucheuse, il ne l'est que par la force d'une petite femme.

Oui, une toute petite femme, d'un extérieur tellement fragile, tellement vulnérable qu'une simple brise semble pouvoir en venir à bout. Et pourtant, dans cette petite femme, que de force, de caractère, de conscience, de vie pour regarder la Dame Noire dans les yeux et lui tenir tête, courageuse, fière, blessée mais debout. Non, la Mort n'emportera pas l'oubli de Willy dans sa besace. Elle n'a eu que son corps, mais sa présence, son énergie, son amour, sa tendresse sont là, bien au chaud dans le cœur et la plume de Claudy, toujours et à jamais. Marie-Claude nous montre dans ce recueil comment elle se bat bec et ongles et comment elle tient bon, jusqu'au bout de sa nuit qui la portera un jour vers l'autre moitié d'elle-même : son homme.

J'ai aimé la danse des rythmes, passer ainsi de Marie-Claude à Willy, pour revenir à elle et repartir à lui. Elle commence, il finit. Leurs poèmes se touchent, se frôlent, s'éloignent, pour mieux se rejoindre. Leurs mains se séparent, se rejoignent, leurs doigts s'entrelacent, amoureux comme leurs mots qui nous entraînent dans leur sillage.

Bonsoir Corynn,

Je n'ai pas eu le loisir de lire le recueil mais ce commentaire me plait.
Il y a de l'amour aussi dans cette réaction.
j'aime.

L'amour que nous portons tous et toutes à notre Claudy ! Bisous à toi, ma belle !!!

Merci Fayejc et Babou. Il y a effectivement beaucoup d'amour dans le recueil de notre Claudy

Merci à vous trois et ... gros bisous

Je viens de tourner la dernière page de ce magnifique et précieux recueil qui m'a beaucoup touchée.
Je rejoins en tous points le commentaire de Corynn, et je suis pleine d'admiration pour cet amour qui défie le temps.
Certains poèmes m'ont vraiment bouleversée, tant que j'ai dû reprendre plusieurs fois ma lecture. Ceux de Claudy : La traque, Quand je partirai, Toi et moi, Toi, Océan, Où es-tu, Révolte, et ceux Willy : Espérance, Arrête, Si, Je t'aime...
Certains passages de Toujours et jamais me revenaient en même temps, et donnaient à ces vers encore plus de puissance.
Derrière le chagrin, le désespoir, l'incompréhension ou la colère, reviennent toujours les mots d'amour, de tendresse, de force et d'espérance.
À lire et à relire !
Merci encore, Claudy, pour ce beau cadeau, pour cette poésie libre à deux cœurs !

Merci ma Maddy de ce commentaire si chaleureux
Merci à vous tous

Maddy, pourrais tu le mettre sur le livre d'or de mon site, si tu veux bien ? ( j'ai des difficultés à le mettre moi même )
Merci et bisous ... je

Voilà qui est fait, Claudy, il ne te reste plus qu'à le valider !

Merci ma Maddy et mille bisous

Prix Fémina Nombre de messages : 2310 Date d'inscription : 07/06/2007

Oh ! Claudy ! Tu as vu l'heure ? Et tu t'étonnes d'être fatiguée ?

Ecrivain Nombre de messages : 329 Date d'inscription : 09/06/2007

j'avais mis ce commentaire chez la voisine, je le remets ici:

Quelle belle leçon de courage, ces poèmes que je connaissais pour la plupart. Mais j’ai découvert ceux de Willy, plus sauvages, moins conciliants mais aussi tellement pleins d’amour pour ELLE.

ELLE ? la majorité de ses poèmes parlent de sa solitude, de son manque, de l’envie de tout laisser là et d’ aller LE retrouver là-haut dans les nuages.
Mais des enfants naissent, la retiennent, des petits qui sont un peu de sa chair, et là, avec des mots tellement tendres, elle nous en parle.

Magnifique association de leurs deux cœurs , de leur deux vies nouées, enchainées pour la vie.

Un passsage d’un poème de Willy : JUGEMENT

… C’est vrai, j’ai un caractère bizarre ;

Ce n’est pas de naissance, dû à une tare,

Mais trop jeune, j’ai compris les lois de l’existence

La guerre m’a appris tout seul à me débattre ;

Dans ce chaos passé où je n’étais qu’une enfance,

La société m’a pris, mais c’était pour m’abattre….

Et puis un passage de Claudy : LE TEMPS S’EST ARRETE

…Le temps s’est arrété ce jour

Où nos doigts se sont défaits,

Dans un silence de mort

Où, dans une éternelle paix,

Sans moi tu t’en allais …

J'aime beaucoup comme tu en parles Corynn ! J'aime beaucoup ce qu'écrit Claudy, il y a toujours de l'amour, de la tendresse et aussi de la tristesse. Smile

Merci Elena. C'est très beau aussi les ressentis des autres copines (dont Marie dernièrement) du forum sur ce recueil de Claudy. C'est vrai que Claudy et Willy nous touchent particulièrement à travers leurs mots si vrais...

Claudy est une grande dame, par sa sensibilité et sa force caractère.

Bien des gens devraient s'en inspirer.

J'ai lu les poèmes de Claudy.

Que dire ? Qu'ils sont magnifiques ? On serait en dessous de la Vérité.

Oui, Ses poèmes, elle les écrit pas seulement avec le clavier, mais aussi avec son âme et son caractère.

C'est une grande leçon d'amour et de tendresse dans une société qui se complait dans un materialisme abrutissant.

Notre poétesse est le rayon de soleil de la Vie.

MERCI CLAUDY

Jeff, que c'est gentil , que ce commentaire est formidable !
Je t'embrasse très fort
Merci
Claudy

» [Recueil de Nouvelles] D'ici et d'ailleurs Marie-Claude Marty
» [Roman] LA JUMELLE de Marie-Claude Marty
» [Poésie] Nostalgie de Marie-Claude Marty
» ET SOUFFLE LE VENT (Claudy Marty)
» D' Amour et de Tendresse